LES DEMI-FINALES1 - 2
DEMI 2 Dimanche 31 octobre à Twickenham (Angleterre)

 

FRANCE NOUVELLE ZELANDE
 
Poste par poste

Nouvelle-Zélande

C'est une contre performance d'ensemble de l'équipe Néo-Zélandaise mais malgré tout, certains jouers sont ressortis du lot, le plus souvent "par le bas"...

Arrière : Jeff Wilson s'en est sorti honorablement. Assez bon en défense même s'il n'a pas pu endiguer le flot bleu, il s'est mis en évidence en attaque avec une belle action sur le deuxième essai de Lomu puis un essai personnel dans les arrêts de jeu.

Ailiers : les solides Jonah Lomu a été égal à lui même : un attaquant hors pair avec une puissance féroce mais un défenseur très moyen et un ramsseur de balle assez juste. Les Néo-Zélandais ne peuvent rien lui reporcher car avec ses deux essais, il a accompli son boulot. Tana Umaga a par contre passé une mauvaise après-midi sur le gazon anglais. Souvent pris, en manque d'imagionation, celui qui aviat ait tant de mal en juin dernier sembler avoir perdu ses repères mais aussi sa confiance lorsque Dourthe lui a foncé dessus à la retombée d'une chandelle. Ce geste a certainement donné une confiance démultipliée aux Bleus. Un match à oublier pour Umaga.

Centres : Christian Cullen auraient du faire des misè_res à Milou son vis-à-vis mais il n'en a rien été. Cullen a été le plus souvent cantonné en défense en revenant bien sur Dominici par exemple et même si ce ne fut pas suffisant. Dans ce contexte, il lui fut difficile de se mettre en valeur en attaque même s'il aurait pu le faire. Alama Ieremia n'a pas non plus été à la heuteur de l'évènement.

Demi-d'ouverture : Andrew Merthens a probablement un fait son moins bon match depuis quelques mois!! Mois efficace que d'habitude sur les coups de pied au but, il n'a pas influé sur le jeu de son équipe. Ses coups de pied dans le camp français n'ont pas connu la même réussite que lors des précendentes rencontres. Il y a des jours comme ça. Il reste à savoir si le demi-d'ouverture des Canterbury Crusaders n'était pas encore diminué par son coup sur le genou.

Demi-de-mêlée : Coup de poker manqué pour John Hart avec Byron Kelleher. Le jeune jouer venu d'Otago n'a pas réussi un très bon match. Il fut souvent précipité et n'a pas non plus bénéficié d'un bon match derrière un paquet qui n'a pas été à la fête. Justin Marshall l'a remplacé sans beaucoup plus de succès.

N°8 : Taine Randell a failli. C'est le triste constat de N°8 mais aussi de capitaine. Randell a souvent été juste en défense et en tant que capitaine, il n'a pas su remettre ses équipiers dans le sens de la marche.

Flankers : Josh Kronfeld a sans doute réalisé son plus mauvais match de la Coupe du Monde. L'annonce d'une blessure chronique à la cheville y est-elle pour quelque chose ? En tous cas, Kronfeld n'a pas été assez performant au combat et a été défaillant en défense. Ruben Thorne s'est noyé avec ses coéquipiers. Il n'a pas fait meixu que les autres mais n'a pas été pire. Mais pas de quoi faire le fier!!

Deuxième ligne : Norm Maxwell et Robin Brooke n'ont pas été plus en vue que le reste de l'équipe. Ils ont même été en retrait sur les touches (où Anton Oliver n'est pas exempt de reproches) et aussi sur les renvois où les Français ont le plus souvent récupéré la balle. Norm Maxwell, à sa décharge, s'est semble t'il blessé en début de rencontre mais est-ce suffisant pour expliquer cette contre-performance ?

Première ligne : Graig Dowd, Anton Oliver et Carl Hoeft ont souffert en cette après-midi. Anton Oliver a montré des faiblesses sur quelques lancers alors que l'ensemble de la première ligne a sombré avec l'effectif au complet.

En bref, un match à oublier pour les Blacks s'ils ne veulent pas terminer 4e de cette Coupe du Monde 1999.

France

Arrière : Xavier Garbajosa n'a pas été aussi performant que contre les Argentins maisq après un d&but de match assez dificile, il a su se mettre au diapason de toute l'équipe. Il aurait du se faire "respecter" (par ses équipiers) un peu plus sur les coups de pied adverse pour éviter de perdre des ballons bêtement comme lors de la .

Ailiers : Christophe Dominici est ...ENORME (je sais, ce n'est pas vraiment original!!) mais que dire d'autre à la vue de la performance du parisiens from Toulon? Il a su mettre le feu dans la défense adverse avec ses petits crochets, il a destabilisé ses adversaires directs et il est allé marqué son essai personnel au nez à àl a barbe de Randell et Merthens. Un essai qui semblait donner à la France un grand coup de rien vers la finale. Sur l'autre aile, Philippe Bernat-Salles a passé finalement une bonne après-midi. Bonne, hormis lorsque Lomu s'est mis en route, à deux reprises, vers la ligne d'essai. Il n'y avait pas grand-chose à faire si ce n'est répondre au géant noir en marquant aussi!! Ce fut fait au terme d'une action de "footeux" de Magne.

Centres : Richerd Dourthe et Emile N'Tamack ont réalisé un grand match en annihilant toutes les intentions adverses dans, le dèsormais fameux, "centre du terrain". N'Tamack était très attendu dans le secteur défensif, il a répondu présent avec l'aide de Dourthe et de la troisième ligne. Le Dacquois est de son côté allé marquer son essai suite à un coup de pied "donné avec la tête de Titou Lamaison.

Demi-d'ouverture : Christophe Lamaison aime Twickenham et le mythique stade anglais le lui rend bien ! Après la remontée fanstastique de 1997 lors du tournoi, Lamaison a participé à celle du 31 octobre qui restera encore plus longtemps dans les mémoires. Son jeu au pied a été parfait et son essai en début de match à la conclusion de la percée de Diminici a mis la France dans le sens de la marche. UN sens qu'elle avait perdu au début de la deuxième mi-temps avant que Titou, bien aidé par le travail de ses avants, ne passe deux drops et une pénalité salvateurs pour le XV tricolore. Avec un Titou comme ça, l'absence de Castaignède est vite oubliée!!

Demi-de-mêlée : Fabien Galthié a fait le match qu'il fallait. Bien à l'aise derrière son pack, il a su utiliser son expérience face à Kelleher.

N°8 : Christophe Juillet n'a pas vraiment eu le temps de se joindre à la fête du XV de France. Touché, il a du céder sa place à Brouzet qui a joué en seconde ligne en se fondant parfaitement dans le collectif français.

Flankers : Marc Lièvremont et Olivier Magne ont été formidables. Plaqueur exceptionnel, toujours au coombat, toujours en, soutien dans les regroupements, Marc lièvremont a libvré un match exceptionnel dans son style. Olivier Magne a aussi défendu bec et ongle le camp frnaçais mais son apport en attaque a été tout aussi imporatnt avec des belles échappées dont une où Bernat-Salles marque. Du grand art de la troisième ligne avec des joueurs au niveau où ne les attendaient plus!!

Deuxième ligne : Abdel Benazzi et Fabien Pelous ont été exemplaire. Benazzi, avec sa mèche blonde, a été égal à lui même depuis le début de ce mondial. Il a fait mal à l'adversaire et il a su ouvrir des brêches. Comme tous les autres, il a défendu comme un acharné. Pelous est vite passé en troisième ligne centre où il a assuré comme il le fallait.

Première ligne : Franck Tounraire, Raphael Ibanez et et Cédric Soulette ont formé une belle première ligne. Elle a donné le ton à cette équipe mêm si les mêlées ne furent pas nombreuses. Tournaire doit encore se maîtriser un peu plus sur le terrain et Soulette était un peu juste physiquement. Malgré tout, ils ont bien tenu et leur capitaine Ibanez a fait sans nul doute son meilleur match de la compétition sachant passer la ligne d'avantge sur de belles charges.

M@xime Malet