FINALE | Samedi 6 novembre à 16h00 à Cardiff (Millenium Stadium) |
FRANCE | AUSTRALIE | |||||||||||||||
Présentation Nous y voila ! Deux mois de
préparation, un mois de compétition et le parcours
parfait pour nos Bleus, malgré des difficultés à
l'allumage, la machine a démarré en trombe face aux
Blacks après avoir montré ses dents contre l'Argentine.
Le match parfaitement mené tactiquement et physiquement DOIT
donner suite à un match de même niveau contre les
Wallabies. Le match se jouera certainement au milieu du terrain. Les 3/4 Australiens sont les meilleurs du Monde en défense et à coup sûr en attaque aussi (maintenant que les Blacks ont levé le pied). Les face-à-face clés :
John Eales et Raphaël Ibanez mèneront leurs hommes et leurs packs dans un féroce combat de conquête du titre suprême. C'est sûrement devant que se fera la différence, les Français ayant montré que de ce côté-là, avec Pelous et Benazzi en pointe, ils étaient prêts. Côte Planète Rugby: France 40% - Australie 60% Côte
du coeur: France 80% - Australie 20% Australie:
C'est fini, le meilleur a gagné. Froidement, impitoyablement, l'Australie a assuré un nouveau titre de Champions du Monde, son deuxième après celui gagné contre l'Angleterre en 1991. Les Wallabies ont construit leur victoire patiemment, en se basant sur leur défense en acier trempé, et sur leur pack énorme. Les Français ont perdu dignement, face à des adversaires impossibles à manoeuvrer. Rien n'est passé. 4 pénalités seulement ont été concédées à des Français courageux mais impuissants. 12 points de coups de pied, c'est tout ce qu'il a été possible de faire pour nos pauvres Bleus. Le film du match : Tout commençait pourtant bien, après un démarrage à 100% des 2 équipes, un plongeon australien donnait à Christophe Lamaison l'opportunité d'ouvrir le score. 0-3. Mais 2 minutes plus tard un hors jeu bleu permettait à Matt Burke d'égaliser. Après quelques minutes et un carton jaune pour Fabien Pelous (sur lequel Burke rate la pénalité), après un en-avant français et un australien, c'est John Eales qui écopait d'un carton et à la 11è minute Titou passait la pénalité : 3-6. Le jeu était équilibré, un hors-jeu de Tournaire étant sanctionné par une pénalité de Burke (14è minute) : 6-6. On ne sentait pas qu'une équipe puisse dominer l'autre à ce moment du match. A la 16è minute, Lamaison choisissait de taper une "pénaltouche", et s'ensuivait un beau mouvement des Bleus, qui après un renversement d'attaque et un coup de pied tactique de Titou, suivi d'une passe volleyée de Magne pour Bénazzi qui s'écroulait dans l'en-but australien. Essai refusé pour un en-avant de Magne... Dommage, cet essai aurait vraiment lancé les Français... La pression française obligea les Wallabies à se dégager en touche, puis ils reprirent possession du ballon par Foley et purent repartir dans le camp adverse grâce à une faute de Tournaire en mêlée. Magne ensuite subissait un coup sur une position de hors-jeu (on ne se couche pas sur la balle, Olivier...). Remplacé temporairement par Costes, notre flanker revenait avec un spectaculaire bandage sur le nez. Tutai Kefu, splendide durant tout le match, reculait pourtant face à une bonne défense et Foley faisait un mauvais geste pour permettre aux Français de se dégager. A la 24è minute un hors jeu de Lièvremont donnait 3 pts aux Wallabies. A 9-6, on a encore le droit d'y croire, mais les hommes des antipodes étaient en train d'augmenter leur main-mise sur le match. Une belle attaque finissait à 2m de la ligne d'essai, mais un hors-jeu français permettait à Burke d'amener les siens à 6 pts d'avance : 12-6 à la mi-temps. Lamaison ratait ensuite la pénalité suite à un hors-jeu australien consécutif à une belle action des bleus. Un contre de Magne sur le dégagement suivant était invalidé par M. Watson, jugeant le 3è ligne Français hors-jeu au départ de l'action. A la 44è minute, Larkham perçait le rideau défensif français, qui commençait à donner des signes de faiblesse. Le hors-jeu qui en découle permettait à Burke de donner de l'air à son équipe au score : 15-6. La course poursuite était alors engagée, avec un duel de buteurs entre Lamaison et Burke. Un talonnage à la main australien et c'est Lamaison qui ramenait la France à 6 points, 15 à 9. Finegan entrait alors en jeu, et dynamisait encore les Wallabies, qui allaient jusque dans l'en-but par Joe Roff après une belle combinaison des 3/4 au milieu du terrain, qui lachait le ballon sur la ligne sous le placage. Encore une alerte sans conséquence pour les bleus qui s'effritaient. A la 56è, une pénalité de Burke en terminait des espoirs français, puisqu'à 18 à 9, les Bleus ne reviendraient plus. Une dernière concrétisation de Lamaison grâce à un hors-jeu des défenseurs australiens pour amener les Français à 12 points, et le martellement des Wallabies emmené par un Kefu royal allait porter ses fruits. Lamaison, trop loin de Gregan pour le plaquer, ofrrait par son geste dangereux, bien qu'involontaire, une pénalité supplémentaire. Ensuite ce fut un MA-GNI-FIQUE mouvement offensif des Australiens, pénétration dans l'axe à plusieurs reprises, puis déploiement jusqu'à Ben Tune qui inscrivait le premier essai des Australiens. A 28-12, Mola et Costes, entrés à la place de Garbajosa (luxation de l'épaule) et Lièvremont, n'y changeraient rien, ce fut au contraire 20 minutes de galère et de stress qui attendaient les Bleus pour cette fin de match, hachée de fautes et de "blessures" australiennes. A la 75è minute, tout le monde stressait, et Glas se voyait offrir une place pour tenter d'inscrire le 2è essai qu'encaisseraient les Wallabies. Mais leur défense resserrée restera infranchissable, et c'est au contraire Owen Finegan qui concluait la splendide victoire des Autraliens à la dernière minute en passant à travers de la défense, inexistante. Sur le score de 35 à 12, l'AUSTRALIE enlève ce samedi 6 novembre le trophée suprème du rugby : la Coupe du Monde. Ce deuxième titre est entièrement mérité et indiscutable, tant les Australiens ont été impressionnants depuis le début de la compétition... Les Français, eux, peuvent dignement savourer leur parcours, tant il est vrai que personne n'aurait parié sur leur présence dans cette finale. |