| LES QUARTS de FINALE n°1 - 2 - 3 - 4 |  |
| LES QUARTS de FINALE n°1 - 2 - 3 - 4 | |
| QUART 1 | Samedi 23 octobre à Cardiff (Pays de Galles) | |
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Pays de Galles |  |
Australie |
| Présentation Le magnifique Millenium Stadium de Cardiff aura le privilège d’accueillir ce samedi le plus équitable des quarts de finale de cette Coupe du Monde. En effet, la rencontre de samedi opposera deux formations qui ont joué le même nombre de match mais aussi, et surtout, bénéficié du même temps de récupération. Suivez mon regard… Mais, le plus équitable ne signifie pas le plus équilibré, puisque cet adjectif correspond mieux au choc Afrique du Sud-Angleterre. En effet, bien qu’évoluant à domicile devant 7 8.000 supporters, les Gallois sont loin d’être les favoris de cette rencontre face aux Australiens. Les bookmakers néo-zélandais les ont côté à 4/1, soit moins bien que l’Argentine face à la France (3,3/1) ! Les raisons qui expliquent cette prudence vis-à-vis du XV du poireau sont nombreuses. Les joueurs de Graham Henry n’ont pas laissé une excellente impression lors des matches de poule. D’abord sérieusement secoués par les Pumas argentins lors du match d’ouverture, ils ont perdu déjà leur brevet d’invincibilité au Millenium en s’inclinant face à l’équipe des Samoa alors qu’ils restaient sur une impressionnante série de dix victoires consécutives. Même si cette défaite a eu peu de conséquence au plan mathématique – au gré d’un règlement aussi stupide qu’inopportun – il n‘est pas certain qu’elle ne laisse aucune trace au niveau mental, même si Graham Henry souligne que "cette défaite va nous rappeler à plus d’humilité ". L’entraîneur gallois peut néanmoins compter sur un plan de jeu efficace que son équipe maîtrise parfaitement, d’autant que le retour de Charvis – après sa suspension lors du match d’ouverture – lui permet d’aligner son équipe type et de retrouver une meilleure cohésion défensive. Ce ne sera pas du luxe ! Chez les Australiens en revanche, il subsiste quelques incertitudes. S’il est acquit qu’en première ligne Kearns et Noriega (déjà rentré chez lui) feront défaut, la troisième ligne risque, elle aussi, de souffrir de l’absence de Toutaï Kefu (suspendu) voire de David Wilson (blessé). En n°8, le perce-muraille Kefu sera remplacé par le stratège Tiaan Strauss, moins puissant mais plus complet. En revanche, le coach des Wallabies enregistre avec plaisir les retours de John Eales – âme de cette équipe et clé de voûte du pack – et de Stephen Larkham, ouvreur et maître à jouer. Ainsi, la redoutable – et redoutée – ligne de trois-quarts australienne se présentera dans sa meilleure composition, avec notamment au centre la paire Herbert-Horan que nombre d’observateurs tiennent pour la plus perfor(m)ante du moment. Si le pack australien, parfois à la peine en conquête, parvient à alimenter correctement ses arrières, la défense galloise peut s’attendre au pire. En revanche, si le pack gallois prend la mesure de son adversaire et offre à Jenkins l’occasion d’améliorer son nouveau record de points marqués, alors qui sait… La seule certitude, c’est qu’entre ces deux équipes au (très) gros volume de jeu – véritable credo des deux entraîneurs – les longues séquences, aux temps de jeu à rallonge, ne manqueront pas et offriront du spectacle aux 78.000 spectateurs. Acceptons-en l’augure. La côte PR : Australie 70% - Galles 30% Yannick Dubois Les équipes : Pays de Galles : Australie : Arbitre : M. Colin Hawke (NZ) |
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Fiche
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